Dans la lignée de la réunion d’information du vendredi 28 novembre à Tosse, une deuxième réunion d’information a eu lieu le vendredi 12 décembre.
La première portait sur le « Projet de complexe résidentiel et touristique à dominante golfique de TOSSE » . Celle ci portait sur la « définition et élaboration d’un programme pour la réalisation d’un surf park sur Atlantisud ».
L’objectif était, comme pour TOSSE, de palier la mauvaise volonté politique d’information. Et nous verrons qu’il y a non seulement un refus d’informer, mais aussi une volonté réelle de ne pas donner une information conforme à la réalité. Beaucoup de choses sont cachées, ou niées malgré des évidences certaines.
Environ 250 personnes se pressaient dans la salle de Vieux Boucau, trop petite. La réunion était organisée par un collectif local de surfeurs, avec l’appui principal de nouTous, mais également, dans une moindre importance, de celui des Amis de la Terre des Landes.
Après une introduction de Franck Lavignolle pour le collectif des surfeurs, la réunion s’est déroulée dans une ambiance plutôt sereine, le porte parole de nouTous, Didier Tousis, veillant particulièrement au bon déroulement des échanges.
Il y avait des officiels favorables au projet, avec :
Pour les politiques :
- Monssieur Bouyrie, maire de Messanges et vice président du CG en charge du tourisme, et Monsieur Froustey, maire de Vieux Boucau et vice Président de la MACS
- Pour les surfeurs favorables : un représentant de la fédération : Michel Pellegrino , un représentant d’Eurossima : Fred Basse
L’assistance a eu droit à 4 exposés :
- Un exposé général par Didier Tousis de nouTous
- Un exposé du projet centré essentiellement sur le contenu du cahier des charges de l’appel d’offre par le représentant des Amis de la terre
- Une intervention de Martine Albertin, représentante de Surfrider
- Le témoignage de Vincent Guelfi, surfeur de haut niveau, sur le Wavegarden.
Le premier exposé a clairement indiqué les objectifs de la réunion, et donné quelques indications intéressantes. La question n’était pas d’être pour ou contre, mais quel avenir dans un monde en transition ? Et dans cette nouvelle civilisation émergente, aura-t-on besoin ou l’utilité de ce genre d’infrastructure ?