Un projet de désensablement du lac d’Hossegor a été porté à la connaissance des Amis de la Terre. Des réunions dites ’ de concertation ’ ont été organisées par le porteur du projet : le SIVOM avec l’appui de l’IDRA. Les Amis de la Terre ont participé dans la mesure de leurs possibilités à ces travaux. Voici les conclusions de notre association.
Tout d’abord, nous ne partageons pas la définition du SIVOM en ce qui concerne la concertation. Nous faisons nôtres les définitions du TLF [1], et du Larousse :
TLF CNRS : Action de se concerter. …/…Mode d’administration ou de gouvernement dans lequel les administrés, les citoyens, les salariés, etc., sont consultés, et les décisions élaborées en commun avec ceux qui auront à les appliquer ou à en supporter les conséquences… /…
Larousse : S’accorder, se consulter pour mettre au point un projet commun. Nous avons été mis en présence d’un projet défini, qui ne pouvait être modifié qu’à la marge. Les Amis de la Terre ne possédaient aucune information, ni formation sur cette problématique spécifique. En conséquence, nous avons été mis dans l’obligation d’apprendre et connaître la problématique, alors que, dans le même temps, on nous demandait de valider un projet pré-établi. Le tout dans une urgence incompatible avec le temps nécessaire. Les Amis de la Terre pensent ne pas avoir été conviés à une concertation mais à un processus de validation voire d’amélioration d’un projet prédéfini en dehors de nous.
Il a fallu demander avec insistance la communication de plusieurs documents, que nous avons étudiés. Nous avons découvert que d’autres informations et documents importants nous ont été cachés, à moins qu’ils aient été ignorés du porteur de projet. Nous n’entrerons pas dans une polémique stérile concernant ce dernier fait, nous laisserons au porteur du projet le bénéfice du doute lié à l’urgence dans laquelle le projet semble lui avoir été imposé.