S’extraire de la vase.
Si les élus de la république ne respectent pas la loi, le préfet pourrait demander aux forces de l’ordre de les y contraindre. Mais si le préfet se rend complice de cette entrave à la loi, alors qui la fera respecter ? La population ? Et si la population s’interposait au nom de la loi et du jugement rendu par le tribunal, que ferait le préfet ? Il n’est pas inutile de préciser que le secrétaire général de la préfecture des Landes est Yves Mathis, lui qui fut responsable du maintien de l’ordre à la préfecture du Tarn lors de la mort de Rémy Fraysse à Sivens.
Ce qu’il se passe ici n’a plus rien à voir avec la gestion de l’écosystème du lac d’Hossegor. L’eau du lac est souillée du fiel des insultes, des agressions, de la petite haine ordinaire déversée par une frange des citoyens landais sur les réseaux sociaux de leurs élus, entretenue par eux.
Ils pourront s’en prendre aux « aigris, aux ayatollahs, aux gens amers et biaisés aux motifs inavouables comme le dit élégamment le grand écrivain Hugo Verlomme, à ces fils de pute d’écolos« , brûler leurs maisons, ça ne fera pas disparaître la réalité qu’expriment et défendent les « écolos » calmement, clairement, solennellement, dignement.
Autres lieux, mêmes méthodes. Nous ne sommes pas attachés aux dragueuses de Vinci et nous ne donnerons pas l’occasion aux barbouzes de la république de mettre en pratique cette violence. Nous sommes attachés à une vérité dont personne ne parviendra à nous arracher : Oui, le respect de la vie et des équilibres naturels est le seul horizon vivable pour l’humanité.
Il est probable que Vinci ne parvienne pas à décontaminer toute cette vase.
Publié dans Aménagement, lac d'Hossegor, Protection de la nature