Pour résumer :
Aucune des raisons invoquées pour justifier le projet de désensablement n’est vraie :
- faire de la voile à marée basse : faux ! on ne fait pas de voile dans un chenal.
- passage de la barge des ostréiculteurs : faux ! ils peuvent passer mais viennent en tracteur !
- effet de chasse : faux ! au contraire l’engraissement des plages par du sable extrait du milieu continue de réduire le volume du lac donc de diminuer les volumes entrant, donc l’effet de chasse.
Il suffit donc à moindre frais de gérer son avancée, en draguant au fur et à mesure de petites quantités sur la zone non stabilisée qui avance (face aux hortensias et à la plage du Rey), ce qui n’occasionnera aucune destruction sur le milieu, aucun risque d’envasement ni de pollutions comme ce fut le cas en 92.
Si les bureaux d’études, les employés des collectivités et les services préfectoraux étaient honnêtes, ils diraient cette évidence historique et scientifique. Le problème est qu’ils obéissent pour des raisons qui les regardent aux exigences des élus qui traitent cette question pour faire plaisir à une poignée de propriétaires électeurs au mépris de toute véritable réflexion écologique.
On se dirige donc à grands renforts d’argent public vers une dégradation durable du milieu, entraînant un risque économique pour tous les acteurs.
Il y a l’hiver des centaines de mouettes posées sur les bancs de sable du lac. On va les détruire sans la moindre raison et installer des barges en plastique ? Faut-il en rire ou en pleurer ?
C’est bien triste pour le lac; une tragédie pour l’intelligence collective.
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