Forêt ou plastique ? Il faut choisir.

A Labenne, encore des empêcheurs de bâtir en rond. Des hurluberlus qui se sont mis dans la tête de défendre les arbres, comme s’il n’y en avait pas assez comme ça, et des pins en plus. Au beau milieu de la ville, de la civilisation, symbôle d’une expansion économique toute puissante, les édiles communautaires ont projeté de raser le dernier havre de verdure qui foutait des aiguilles partout et demandait un travail terrible aux employés communaux pour construire un pôle d’arts plastiques. Peut-être une inspiration venue de Tosse où l’on érige sur un rond point une impressionnante pigne dorée, géante, autoritaire et phallique – preuve de notre amour pour la nature sans doute – alors qu’on se propose de raser 250 hectares de forêt.
Est-ce ça pourrait calmer les excités de Labenne si l’on faisait des arbres en plastique, dans ce pôle ? A négocier.

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