Nous nous souvenons pour certains de la tirade indignée de notre vice-président du conseil général, déclarant que le tribunal administratif de Bordeaux avait donné raison en appel à la commune de Soustons contre les Amis de la Terre concernant l’aménagement…
En 1999 la commune de Soustons approuvait son nouveau document d’urbanisme,un POS, et prévoyait, à l’Est de la ZAC de Port d’Albret, une grande zone d’urbanisation future de 120 hectares.
En 2008 le « Syndicat Mixte pour l’Aménagement de Port d’Albret Sud » désirait lancer des études préalables pour réaliser une grande opération d’aménagement touristique dans cette zone créée par le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Soustons.
Aussi fin mai 2008 le président de ce Syndicat souhaitant associer les associations de protection de l’environnement à ces études invitait, entre autres, Les Amis de la Terre des Landes à y participer.
Mais l’association, connaissant l’illégalité de cette zone, déclinait par courrier cette invitation afin de ne pas cautionner par sa présence une « opération illégale ».
Une association qui participe à des études pour l’aménagement d’une zone, ne peut pas la suite ester en justice pour contester la légalité de cette zone, son intérêt à agir pouvant être aisément contesté par la partie adverse.
Si d’autres associations ont participé en 2008 avec enthousiasme à ces réunions, les Amis de la Terre ne sont pas tombés dans ce piège juridique afin de pouvoir préserver pour le futur leur liberté d’action devant les tribunaux.
Bien entendu le Président de ce Syndicat, Mr Emmanuelli, président également du conseil Général des Landes, n’ayant pas apprécié notre courrier de refus avait cru bon nous envoyer un courrier à vocation pédagogique puisque nous étions, d’après lui, fermés à toute concertation.
L’affirmation « opération illégale » était bien péremptoire de notre part selon lui, puisque le contenu de l’opération n’était pas encore connu et que cette zone était contiguë à l’aire urbaine existante.
En octobre 2011 le conseil municipal de Soustons approuvait le nouveau document d’urbanisme, le PLU, dans lequel figurait toujours, malgré notre intervention à l’enquête publique, cette grande zone d’urbanisation future de 120 hectares zonée II AU.
Plusieurs administrés de Soustons déféraient pour des motifs personnels cette approbation du PLU devant le Tribunal Administratif pour demander son annulation.
Plus de 25 associations, organismes et collectifs, des producteurs et créateurs locaux, des citoyens, se sont donc mobilisés pour organiser une journée de convivialité, d’échanges et de débats, portant le nom de « Quelles Landes Demain ? » le samedi 14 mars…
En partenariat avec le festival « Chantons sous les pins » et le centre André Lestang (aehm), un collectif d’une vingtaine d’associations landaises organise à Soustons le samedi 14 mars 2015 une manifestation festive et informative pour valoriser les initiatives,…
Le 10 Janvier, une quarantaine de personnes représentant une vingtaine d’associations ont répondu présentes à l’appel de nouTous pour organiser ensemble une journée des initiatives citoyennes et des petites révolutions landaises: « Quelles Landes Demain » Cette journée de rencontres, d’informations, de…
L’article dans « The Economist » (USA), publié le 20 décembre 2014 : The Future of Golf : L’avenir du golf (traduction sommaire) Handicapé Bien que prospère dans certaines parties de l’Asie, le golf est en difficulté en Amérique et une grande…
On a vu dans l’article précédent « LA FIN DES GRANDS PROJETS ? » les raisons écologiques qui sont à l’origine de la contestation des « grands projets » actuels. L’aspect démocratique et citoyen a été seulement effleuré,… il s’agit maintenant de l’aborder.
La préservation de l’environnement est une chose trop importante pour être délaissée par les citoyens. Il y va de la survie de toutes les espèces vivantes. Mais le mode de fonctionnement dit « démocratique » de nos sociétés est loin d’être adapté aux exigences et impératifs du moment.
INTERÊT GENERAL ET INTERÊTS PARTICULIERS
La frontière entre les deux peut être très imprécise et à géométrie variable. Ceci vient de la définition des deux concepts et de la manière dont le système dominant les décline.
L’intérêt général, qui pourrait paraître évident, est en fait une notion floue qui veut concilier à la fois les intérêts globaux de l’équilibre du système économique dominant et l’expression des intérêts des particuliers et des entreprises. L’intérêt général ne peut pas être dissocié de l’intérêt et des conditions de survie du système économique dominant en place. De plus, et par voie de conséquence, dans son acception courante, l’intérêt général ne saurait être entravé par le/s intérêts/s particulier/s. A moins de dire, ce qui est absurde, que l’intérêt général n’est que la synthèse des intérêts particuliers. Vivre en collectivité, démocratiquement, c’est réaliser la difficile alchimie entre le général et le particulier. C’est là que le bât blesse !
Dans l’Histoire et dans tous les systèmes économiques, les classes dominantes ont usé et abusé de leur pouvoir pour faire prévaloir, l’intérêt de celui-ci, qui correspond en fait à leurs propres intérêts (donc particuliers) en donnant plus ou moins l’impression de le faire dans l’intérêt du salut de chacun et de tous. On voit la confusion !
Notre Dame des Landes, barrage de Sivens, Center Parc de Roybon, les lignes ferroviaires à Grande Vitesse,… la guerre contre les grands projets semble aujourd’hui déclarée. Irresponsabilité, fantasme ou conscience citoyenne aigüe ?
Des esprits chagrins, mais pas du tout illogiques, se posent la question de savoir si aujourd’hui, la construction du Canal du Midi, d’un quelconque barrage hydro-électrique, d’une voie ferrée,… serait encore possible.
LES LECONS DE L’HISTOIRE…
Sans remonter à la construction des pyramides ou à l’époque des temples Mayas, ni aux grands projets entrepris par les Romains, on peut s’en tenir au défrichage, en Europe effectué par les moines aux alentours de l’an Mille qui a modifié l’environnement de l’époque. Certes l’impact écologique était faible, les forces productives et sources d’énergies étaient peu polluantes, mais au 20e siècle, soit mille ans plus tard, le problème s’est posé du reboisement. Ce déboisement correspondait, à l’époque, au besoin immédiat de créer de l’espace agricole – la seule source de richesse – face à une augmentation sensible de la population.
De cette expérience nous pouvons retenir deux choses
Ce qu’il y a à défendre ici, c’est le droit de préserver notre patrimoine naturel contre les abus de toute sortes. Ce qu’il y a à défendre ici, c’est la légitimité des associations environnementales à faire respecter la loi contre…
Monsieur Henri Emmanuelli, Député des Landes, Président du Conseil de surveillance de la CDC, Président du conseil Général des Landes, Président de divers Syndicats Mixtes, et autres mandats, nous a fait l’honneur de nous inviter à la première réunion de concertation sur le « Projet de complexe résidentiel et touristique à dominante golfique de TOSSE ».
Certes, nous sommes flattés et honorés d’être invité au milieu d’un aréopage aussi important, mais nous sommes dans l’obligation de décliner l’offre. Les raisons en sont multiples. Mais la première vient de la définition de la concertation : « S’accorder, se consulter pour mettre au point un projet commun »
Or le projet est parfaitement défini, et ceci sauf erreur de notre part, sans la moindre étude préalable digne de ce nom.
Nous sommes devenus opposés à ce projet après avoir étudié les documents que nous nous sommes procurés par nous même.
Nous suspectons l’origine de se déploiement de procédures couteuses, et tape à l’œil, dans le fait que les associations se soient mêlées de ce que les politiques pensaient être leur chasse gardée. A savoir bétonner en paix
Dans la lignée de la réunion d’information du vendredi 28 novembre à Tosse, une deuxième réunion d’information a eu lieu le vendredi 12 décembre.
La première portait sur le « Projet de complexe résidentiel et touristique à dominante golfique de TOSSE » . Celle ci portait sur la « définition et élaboration d’un programme pour la réalisation d’un surf park sur Atlantisud ».
L’objectif était, comme pour TOSSE, de palier la mauvaise volonté politique d’information. Et nous verrons qu’il y a non seulement un refus d’informer, mais aussi une volonté réelle de ne pas donner une information conforme à la réalité. Beaucoup de choses sont cachées, ou niées malgré des évidences certaines.
Environ 250 personnes se pressaient dans la salle de Vieux Boucau, trop petite. La réunion était organisée par un collectif local de surfeurs, avec l’appui principal de nouTous, mais également, dans une moindre importance, de celui des Amis de la Terre des Landes.
Après une introduction de Franck Lavignolle pour le collectif des surfeurs, la réunion s’est déroulée dans une ambiance plutôt sereine, le porte parole de nouTous, Didier Tousis, veillant particulièrement au bon déroulement des échanges.
Il y avait des officiels favorables au projet, avec :
Pour les politiques :
L’assistance a eu droit à 4 exposés :
Le premier exposé a clairement indiqué les objectifs de la réunion, et donné quelques indications intéressantes. La question n’était pas d’être pour ou contre, mais quel avenir dans un monde en transition ? Et dans cette nouvelle civilisation émergente, aura-t-on besoin ou l’utilité de ce genre d’infrastructure ?
Ce qu’il faut retenir : Les annonces du reportage de France 3 sont confirmées fausses: ce projet n’est pas unique, il y a des projets partout, il n’y aura donc pas de tourisme « vague artificielle » ; il n’y a pas…