Dès lors, objet de convoitises et de spéculations, il devient l’enjeu majeur des politiques locales.
Nous avons donné la preuve aux plus fatalistes, lors du récent épisode du « saumoduc » qu’une poignée de citoyens motivés, relayant la pensée d’une population, détermine la position de ses élus. Parce que c’est leur unique et grande mission que de représenter la volonté citoyenne lorsqu’elle s’exprime.
Il s’agissait alors de protéger notre environnement contre un projet industriel destructeur. Il s’agit toujours de cela aujourd’hui.
Dans le contexte durable de crise économique, sociale et écologique nous avons nous, citoyens landais, à défendre notre territoire et nos droits contre des projets d’aménagement que nous n’avons pas choisis; le complexe golfique international et la vague artificielle en sont les symboles criants.
Le projet de vague artificielle est officiellement abandonné !
Une première victoire qui nous donne raison.
LE DEBAT: QUELLES TRAJECTOIRES?Les élus et techniciens du pays Landes Adour Océane, en collaboration avec l’europe et le conseil régional d’aquitaine, ont engagé un programme de développement de tourisme durable, celui qui est entre les mains des acteurs locaux, de la population, celui qui se souvient que nous vivons dans un pays rural et agricole.
Le département est déclaré en transition climatique et énergétique.
Les élus de la MACS ont engagé le territoire dans un programme de transition énergétique TEPOS ( Territoire à Energie POSitive) en cohérence avec la politique nationale de Transition Energétique.
Pour recueillir l’adhésion de la population et être efficaces, ces programmes exigent cependant la cohérence et l’exemplarité des collectivités territoriales et des pouvoirs publics… Or le projet de complexe golfique de Tosse, tout comme celui de complexe à vague artificielle de St Geours sont incompatibles avec ces ambitions, ils s’y opposent.
Le choix de la trajectoire de notre territoire ne doit-il pas revenir avant tout aux citoyens?
Il n’y a pas de fatalité en démocratie, il n’y a que des choix citoyens; celui qui se présente à nous est un choix grave. Tourisme durable ou tourisme de conquête, bétonnage ou préservation du territoire, cohésion sociale ou exacerbation des tensions et des inégalités.
Sommes nous prêts à dépenser 100 Millions d’euros d’argent public dans des projets qui suspendent notre environnement, notre économie, l’emploi des landais à la venue hypothétique de quelques golfeurs et surfeurs de plus,
OU décidons-nous ensemble de reconstruire un tissus social et économique durable, à rebâtir une nouvelle ruralité dynamique dans ce qu’elle a d’éthique, de social et de raisonné ?
Est-ce que l’aide aux structures existantes, aux clubs, aux acteurs de terrain, à tous ceux qui remplissent un rôle social, culturel et éducatif, l’aménagement et l’accompagnement de tout un réseau, l’amélioration de l’accueil touristique par l’humain, le soutien à la création, la culture de l’environnement, du paysage, du patrimoine, de l’identité, ne seraient pas plus bénéfiques pour tous, y compris pour la pérennisation des emplois futurs de la filière du tourisme dans son ensemble ?
N’est-ce pas plutôt cela la société de demain ?
LA PETITION
Les choix que l’on nous imposent sont-ils les bons ?
Y’a-t-il un problème de golf dans les Landes ?
Y’a-t-il un problème de vague ?
Le débat que nous proposons doit permettre de se forger un avis.
Il y a un choix à faire. Un choix concret, pas une utopie.
Quoique vous pensiez des pétitions, signer la pétition reste un vrai moyen de vous exprimer contre le projet de golf et de vague artificielle mais surtout pour redonner la parole aux citoyens.
Qu’es atau.
Merci de votre soutien!
Les landes, la nature, la démocratie, la vie, c’est nous. Noutous !
Je signe la pétition !
[...] le 12/07/2014 par [...]