A quoi joue donc le journal Sud-Ouest ?
Ce nouvel article reprend sensiblement les mêmes faits en les tournant différemment; la même chose s’était déjà passée à l’époque de la réunion de Tosse avec Olivier Bonnefon. Un journaliste écrit-il de son propre chef deux articles identiques à quelques jours d’intervalles en en changeant le ton ? On serait alors en droit d’en attendre des éclaircissements sur le fond, la polémique, un travail d’enquête: Pourquoi parle-t-on de dialogue territorial alors qu’il est clôturé depuis décembre 2016 ? Pourquoi donc la Commission Nationale du Débat Public a-t-elle cessé de garantir ce dialogue ? Qu’est-ce que ça signifie ? Quand et pourquoi le calendrier a-t-il changé, quid du référendum, qui sont ces investisseurs masqués, etc. ? (voir communiqué de presse en bas)
A ces questions légitimes et fondamentales, pas de réponse, au contraire. Le nouvel article, d’un « selon lui » donne seulement à penser que la réalité des dates, des écrits, des lois, des chartes, la vérité républicaine, la parole donnée, l’évidence du sens commun des choses serait finalement une affaire d’interprétation. Tout ça n’existe plus, c’est à chacun de voir… Il ne reste au final de certitude que ce que chacun ignore et dont on fabrique artificiellement le noeud du problème, le fait « qu’il y aura des investisseurs » !!?…
Qui (qu’est-ce qui) oblige Christine Lamaison aujourd’hui, comme Olivier Bonnefon hier, à revenir sur son article, qui oblige depuis trois ans le journal Sud-Ouest à servir de relais de communication à ce projet et empêche les journalistes d’enquêter, de relater simplement la réalité des faits sur les questions de procédure, de calendrier, d’engagement, de dire simplement la réalité comme elle est ?
Au demeurant, pourquoi ne rappelle-t-on pas que la présence d’investisseurs et la poursuite du projet ouvre sur la tenue d’un référendum comme s’y est engagé le président Kerrouche le 30 septembre 2015 en réponse à la douzaine de voeux écrits qu’il a reçu des conseillers communautaires de MACS ?
Ce projet a déjà raconté beaucoup sur l’état de notre démocratie; il en dit long aussi sur l’indépendance de la presse… Il y a peut-être en effet des investisseurs, des intérêts privés, qui sont capables de mettre la pression sur les médias… Pensez-vous ! Chez nous ? Mon Dieu !
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