- Lier la gestion du sable dans le lac à l’engraissement des plages est une impasse définitive.
- Lier la gestion du sable dans le lac à des exigences économiques totalement fantasmées pour lequel il n’existe pas le plus petit commencement de début d’étude sérieuse fonde l’incohérence de tout le raisonnement conduit ici.
- De ces présupposés bancales découle l’état cible arbitrairement choisi. Or cet état d’après les dragages de 1992 n’est pas un état naturel, de stabilité du lac, mais un état de destruction du milieu, imposé par les contraintes de dragages de 92 et dont le lac a mis plus de 20 ans à se remettre. De ceci, nous avons de nombreux témoignages. De ce choix découle le fait de penser devoir détruire des bancs de sable historiques et magnifiques pour recréer des reposoirs en plastique ou utiliser le sable enlevé au sud pour faire artificiellement des îlots au nord. Ces « îles aux oiseaux » seront les cloaques de la bêtise, chacun le sait.
Soyez convaincus que nous mettrons tout en oeuvre pour informer le public de cet état de fait et de la manière dont on utilise l’argent public sur la base de réflexions absurdes. Il ne tient qu’à vous de reconnaître l’évidence et de repenser la gestion du sable sous d’autres auspices.
Un dragage très ciblé et modéré (50 000 m3 par exemple) permettrait de stabiliser le niveau de sable pour plusieurs années et d’installer une observation, un retour d’expérience pour les années à venir.
Un tel projet, bien moins coûteux, sans aucun risque, satisferait tous les acteurs publics, privés, environnementaux et économiques si n’était l’entêtement de quelques élus à avoir raison contre la raison.
Une deuxième pétition dans ce sens sera ouverte dans les prochains jours.
Bien respectueusement