La date reste incertaine et liée au calendrier de la concertation et à la remise des études qui ont pris du retard. Une réunion publique aura lieu le 09 Novembre à Tosse, la fin de la concertation est repoussée à janvier 2016. La décision de poursuivre ou pas le projet demeure encore très incertaine du fait notamment de la difficulté de trouver des investisseurs privés, étant entendu que ce projet ne devra pas coûter un centime à la collectivité. Des élus ont fait remarqué que près d’un million d’euros avaient été déjà engagés… le jeu consiste apparemment à faire passer les 70 millions d’euros d’argent public annoncés comme des investissements et non comme des dépenses, les études servant à évaluer les retours sur investissement. Un conseiller de s’enflammer, « Mais nous ne savons rien de ce projet ». Si, nous savons que la collectivité a proposé d’investir 70 millions d’euros dans un golf sans la moindre concertation sur l’opportunité d’un tel projet, alors qu’il n’y a pas de besoin particulier dans ce domaine, amputant pour cela le territoire de 250 hectares de forêt sur le bassin versant d’un site naturel historique et classé, les étangs blanc et noir. Nous en saurons (peut-être) plus bientôt, chacun jugera.
Dans le cas d’une décision de poursuite du projet, Monsieur Kerrouche a donné quelques détails sur l’organisation du référendum notamment qu’il serait à la charge des élus communautaires de travailler à son organisation et à son libellé en atelier. Les associations espèrent être associées à cette démarche. Quant à savoir si ce sera un référendum départemental ou intercommunal, le choix pourrait incomber selon lui au syndicat mixte SMLO porteur du projet (donc au Conseil Départemental) bien qu’il constate que les personnes les plus concernées sont celles de MACS.
Nous nous permettons cependant de rappeler à Monsieur Kerrouche, quelle que soit la décision du porteur de projet, que le Conseil Communautaire a toute autorité pour organiser un référendum sur son territoire, puisqu’il est clair que cela répond au souhait de la grande majorité des citoyens et des élus.
Dans ce contexte, il nous paraissait en effet plus simple et moins polémique de présenter au vote dès aujourd’hui, comme l’avaient demandé plusieurs élus communautaires, le principe d’un référendum organisé après la fin de la concertation.
Quoi qu’il en soit, nous entendons la promesse solennelle faite aujourd’hui devant les conseillers communautaires et les représentant associatifs d’organiser un référendum pour toute suite donnée au projet au terme de la concertation fin janvier.
À voir dans ce contexte l’article du 1er octobre 2015 dans le Sud-Ouest.
